L’UE a l’obligation de protéger ses citoyens et l’environnement face aux atteintes des perturbateurs endocriniens
Eviter les PE n’est plus un choix qui relève du niveau individuel. Ils ont envahi notre vie quotidienne : ils sont parfois bien connus comme les bisphénols présents dans certaines bouteilles en plastique et les revêtements de boîtes de conserve ou les phtalates interdits mais qu’on détecte toujours dans un jouet sur cinq ; on peut encore citer les retardateurs de flammes de nos canapés, les pesticides pulvérisés dont on trouve des traces dans notre alimentation ou encore les biocides antimicrobiens de nos produits ménagers.
En 2017 la Commission européenne s’est engagée à publier une nouvelle Stratégie intégrée sur les PE qui doit couvrir « par exemple les jouets, les cosmétiques et les emballages alimentaires ». De précédentes tentatives de mise à jour de la Stratégie Communautaire de l’UE sur les PE datant de 1999, pour refléter les récentes avancées scientifiques et intégrer des actions nouvelles, ont été mises en échec par un intense lobbying industriel mené en 2013.
Nous appelons le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à publier une Stratégie complète avant l’été 2018.